Précisons d’abord que cet article ne parlera pas du fait de faire du cyclotourisme sur un vélo pliant, qui est aussi une tendance nouvelle que l’on voit de plus en plus. Il parlera plutôt du fait de visiter une ou plusieurs villes, grâce à son vélo pliant. Ce n’est pas du voyage entre les villes dont il s’agit, mais de la visite des villes en elles-mêmes.
Rencontre avec Thibault, qui ne voyage plus sans son Brompton
L’idée de cet article nous est venue lorsque nous avons eu la visite de Thibault, un client venu faire quelques achats de routine et une révision pour son vélo pliant Brompton dans notre magasin parisien du 15ème. Et c’est en discutant avec lui et un peu par hasard qu’il nous a dévoilé sa passion bien particulière. Thibault voyage souvent, en Europe, en Asie ou en Amérique Latine, pour le plaisir mais aussi pour son travail. Sauf que contrairement à la plupart des gens, il ne visite pas ces villes en métro ou en bus touristique, mais sur son vélo pliant !
Pourquoi emmener son vélo à l’autre bout du monde ?
Il nous explique que pour lui c’est le moyen le plus pratique de visiter une ville. Pour plusieurs raisons :
– Ni trop lent, ni trop rapide : le vélo permet de prendre son temps pour bien visiter les lieux importants, connaître la ville, ses rues et ses quartiers, contrairement à la voiture ou le taxi par exemple. Et dans le même temps, c’est plus rapide que de marcher à pied. C’est le parfait moyen de transport pour un touriste, ni trop rapide, ni trop lent. Et cela permet d’être complétement libre dans la gestion de son temps, contrairement aux métros et autres transports en commun, sans parler du fait que dans certaines villes ils sont tout simplement inexistants (ou très limités).
– On ne peut faire confiance qu’à son vélo : s’il penche pour le vélo pliant, c’est parce qu’il veut l’emmener facilement avec lui (voir nos conseils ci-dessous), et ainsi ne pas avoir à louer un vélo ou à utiliser un vélo partagé, qui parfois ne sont pas de bonne qualité ou se révèlent indisponibles (en particulier durant la haute saison) etc… Bref c’est plus sûr de compter sur son propre vélo.
– Capital sympathie du vélo : C’est l’un des points les plus importants aux yeux de Thibault. Il a remarqué que le vélo fait sourire, et est souvent perçu de manière positive partout dans le monde. Ce qui lui permet de démarrer facilement la discussion avec les habitants locaux, voire même parfois de se faire inviter pour un café ou un déjeuner.
– La technologie aujourd’hui le permet : Il nous a également avoué que s’il ose le faire aujourd’hui c’est parce que la technologie a largement facilité ce type de tourisme, grâce à internet, aux smartphones, aux GPS etc… Il utilise notamment souvent l’application CityMaps2Go qui permet de télécharger la carte de la ville pour s’orienter sans internet ni 3G.
Cette rencontre et cette expérience nous a donné envie de chercher si d’autres personnes faisaient la même chose que Thibault, et le moins qu’on puisse dire c’est que c’est une vraie tendance ! Il y a même des clubs et associations qui permettent de partager ses expériences, ses photos, et de rencontrer d’autres détenteurs de vélos pliants dans différentes villes (voir photos en bas d’articles).
Même les stars s’y mettent
Et ce ne sont pas les seuls, maintenant même les stars laissent leurs limousines avec chauffeurs pour passer sur leur vélo pliant lorsqu’ils visitent une ville.
A l’image de l’acteur Hugh Jackman durant l’une de ses visites à Londres, ou de l’américain Owen Wilson visitant Rome en weekend sur son Brompton rouge.
A lire aussi : Quand les stars font du vélo
Quelques conseils avant de partir
Voici un rapide résumé de ce qu’il faut savoir avant de partir :
– Vous n’êtes pas obligés de dire à la compagnie qu’il s’agit d’un vélo (lorsqu’il est dans une valise). Car parfois elles appliquent un surcoût, alors qu’en réalité les vélos pliants une fois pliés n’ont rien de particulier, ils ne sont ni plus lourds ni plus grands ni plus tranchants que d’autres produits, alors pourquoi payer un supplément ? C’est ce que nous a affirmé Thibault.
– Prévoir quelques rustines, pneus pliés et chambres à air. Pas très volumineux mais très utiles en cas de crevaison, surtout si votre vélo n’est pas équipé de pneus type marathon plus. Ainsi qu’un multi-outils pour les petits problèmes mécaniques.
– Définir son trajet avant de partir. Pour éviter de faire 20 km pour revenir à votre hôtel alors que vous êtes très fatigué et qu’il est déjà tard.
– Choisir le bon emballage pour son vélo, et pour cela plusieurs solutions :
Une vrai valise spécialement conçue pour les vélos pliants
Pour les Brompton il existe un sac spécifique, moins lourd et avec roulettes. Dans un carton. Dans l’idéal lui-même suffisamment épais et avec des habits qui amortiront des éventuels chocs.
Rien. Oui oui certains se lancent sans rien de tout cela, avec certes une bonne dose d’aplomb mais il faut croire que parfois cela fonctionne puisqu’il y a de nombreuses photos sur internet de vélos en cabine sans aucun sac ni protection.
Alors, votre prochaine visite de New York ou de Londres, ce sera sur votre vélo ? lire également : Pourquoi le vélo pliant a-t-il autant de succès dans nos villes ?
Ça fait rêver, non?