L’un des enjeux majeurs de la crise que nous traversons est de concilier mobilité, responsabilité sanitaire et transition écologique. Le déconfinement, encore plus que les dernières grèves de fin 2019, est certainement un moment clef pour changer nos habitudes et repenser notre manière de nous déplacer. En effet, la période que nous vivons nous impose de nous adapter et de développer de nouvelles possibilités de transport. Le vélo, aujourd’hui largement plébiscité, apparaît donc naturellement comme la solution idéale en répondant à ces différents besoins.
Voici en résumé les 6 bonnes raisons de changer notre comportement en matière de déplacement et d’opter pour la solution vélo !
1. Des gestes barrières optimisés
Tout d’abord, le vélo étant un moyen de déplacement individuel, il représente l’une des alternatives les plus sûres pour la prévention du virus et pour limiter sa propagation. Le vélo protège doublement : dans la mesure où il permet naturellement de respecter les distanciations sociales de 2 à 10m (ce qui n’est pas possible dans les transports en commun à cause de la promiscuité entre passagers), les cyclistes sont automatiquement à distance les uns des autres et touchent moins de surfaces. La pratique du vélo est donc un geste barrière en tant que tel, puisque lorsqu’on prend le vélo, nous n’avons que très peu de risques de se contaminer ou de contaminer les autres. Aussi en pédalant, nous renforçons même notre appareil respiratoire !
2. Un moyen de déplacement durable, respectueux de l’environnement
Ce n’est pas nouveau mais le vélo est bel et bien le moyen de transport le plus écologique. Ne rejetant ni particules fines, ni gaz polluants, le vélo participe à l’amélioration de la qualité de l’air. Il est ainsi un véritable atout pour l’environnement. Aussi, le vélo participe largement au désengorgement des villes en limitant le retour en force de la voiture, des embouteillages et donc de la pollution. (La pollution étant l’un des facteurs aggravants pour les personnes atteintes du Covid). En plus, pédaler permet quelque part de libérer des places dans les transports en commun pour ceux qui n’ont pas d’autres choix que de les emprunter. Autre avantage, le vélo est silencieux, il n’émet aucune pollution sonore et contribue de cette manière à rendre les villes plus calmes. Enfin, en termes d’espace, il est l’un des moyens de transport les moins encombrants, que ce soit sur la route ou sur les parkings.
3. Un gain de temps sur votre parcours : le vélo est le plus rapide en ville !
Sur des trajets de proximité en milieu urbain, le vélo est le moyen de transport le plus rapide, devant la voiture (15km/h contre 14km/h). Il est d’ailleurs souvent au coude à coude avec les scooters, bus et tramways. Les explications sont simples : à vélo, on se faufile partout et on peut facilement doubler les files de voitures par des voies réservées ou partagées. Ces dernières années, le développement des axes cyclables sécurisés dans les grandes agglomérations y a d’ailleurs nettement contribuer.
Aussi, de plus en plus de rues à sens unique peuvent être empruntées (double sens cyclable) et certains feux rouges franchis après avoir cédé le passage. Le vélo a cet avantage qu’il permet d’éviter certains aléas : qu’il s’agisse de retards dans les transports en commun, d’incidents liés à la circulation ou à des travaux de voierie par exemple. Enfin, on ne perd pas de temps à se garer. En pédalant, vous restez maître de votre temps et de votre trajet en choisissant votre itinéraire.
4. Le vélo est économique
C’est généralement l’argument qui décide plus d’une personne à franchir le pas. En faisant un rapide calcul, le constat est sans appel : le vélo revient bien moins cher qu’une voiture, qu’un deux-roues motorisé, qu’un abonnement de transport, voir même que l’utilisation d’un vélo en libre-partage.
En effet, outre le prix d’achat du vélo, les frais d’entretien de celui-ci (révision annuelle, changement de patins, éventuelle crevaison…) n’ont rien à voir avec les frais liés à un véhicule motorisé. (Entre l’essence, le coût du stationnement en ville, l’entretien et l’assurance).
Acheter un vélo de qualité, électrique ou non, est un investissement qui s’amortit dans le temps. Aussi, il existe aujourd’hui différentes aides de l’Etat, entre l’Indemnité Kilométrique Vélo (IKV) et les subventions à l’achat, qui permettent de soutenir les utilisateurs. Enfin, des solutions comme la location longue durée se développent afin d’encourager la pratique du vélo.
5. Restez en forme en pédalant !
Le vélo est bénéfique pour votre santé. Il permet de pratiquer une activité physique régulière (vélotaf), tout en renforçant votre système immunitaire et cardiovasculaire. Faire du vélo booste votre métabolisme, réduit les risques de surpoids, améliore votre condition physique et vous permet de garder la ligne ! Faire du vélo est donc excellent à tous points de vue.
6. Une source de bien-être
Plusieurs études ont démontré les bienfaits du vélo : sa pratique rend plus heureux, favorise le bien-être, et renforce même la productivité au travail. Le vélo est d’ailleurs synonyme de liberté et de décompression pour beaucoup. Après une journée passée devant votre ordinateur, « enfermé » au bureau, le vélo libère l’esprit et vous remet les idées au clair ! A l’heure du digital et des smartphones, peu de place est accordée à la méditation, ce que vous permet le vélo. Soufflez et profitez de cette quiétude, c’est bon pour le moral !
Avant la crise sanitaire, le vélo avait la côte en France, particulièrement en milieu urbain. Il apparaît aujourd’hui comme le grand vainqueur de cet épisode, c’est une évidence. Le constat s’impose de lui-même : le virage du vélo a définitivement été adopté, et nous sommes convaincus que ce mode de déplacement nous permettra de changer nos habitudes et la façon d’appréhender notre environnement. Dès le 11 mai, passons tous au vélo !